Que pensez-vous lorsque votre appareil ménager ou votre téléphone portable tombe en panne quelques jours après la fin de la garantie ? C’est pas de bol !
En fait, vous venez d’être victime de l’obsolescence programmée.
Ce concept n’est pas récent. Dès les années 1920, des fabricants se penchent sur la durée de vie de leurs produits. Si les produits sont de bonne qualité, ils ne se dégradent pas rapidement, et donc les consommateurs en achètent moins. Et si les produits avaient une durée d’utilisation limitée ?
C’est alors la porte ouverte à notre société de consommation débridée et à l’amoncellement de déchets d’appareils qui ne fonctionnent plus.
A titre d’exemple : en quelques années, les fabricants ont divisé par trois la durée d’utilisation des équipements électroniques.
L’obsolescence est programmée, organisée :
Les appareils sont composés de pièces plus fragiles qui vont se casser plus facilement … ou bien les pièces de rechange ne sont plus fabriquées ou coûtent très cher …bref, un petit truc de cassé et il vous faut tout racheter !
Les fabricants ont aussi développé l’obsolescence d’un point de vue psychologique : publicité et autre matraquage marketing vous incitent à vouloir acheter le nouveau modèle de téléphone ou autre appareil … qui sort régulièrement.
MAIS tous ces appareils qui ne fonctionnement plus, et que nous jetons, représentent 49 millions de déchets électriques et électroniques à travers le monde (selon un rapport de l’ONU -Organisation des Nations Unies- portant sur l’année 2012).
Si l’on ramène ce chiffre par habitant, cela fait 21 kilos par Français chaque année.
Même si une loi d’octobre 2015 sanctionne l’obsolescence programmée, l’application de cette loi est très difficile car l’obsolescence programmée est difficile à démontrer.