Beaucoup d’entre vous pensent que les « fonctionnaires » engagés dans les actions ne sont que des privilégiés qui ne pensent qu’à sauvegarder leurs « intérêts ».
C’est faux !
En défendant notre emploi, nos qualifications, nous défendons le service rendu à la population.
En effet, le quotidien des français est rythmé par les services publics.
Le matin, j’allume la lumière, j’ouvre le robinet d’eau, je sors ma poubelle, j’ouvre ma boite aux lettres, je dépose les enfants à la crèche ou à l’école, je me rends au travail en transports en commun,…, autant de gestes qui font de moi un usager de services, financés en grande partie par la collectivité.
Ils sont le bien commun de tous les citoyens. La neutralité des fonctionnaires en assure un égal accès aux usagers quels que soient leurs moyens financiers, leur lieu de résidence, leur origine sociale ou religieuse.
Mais aujourd’hui les services publics subissent une offensive sans précédent.
Ils reculent au profit des entreprises privées. D’usagers nous devenons clients, les tarifs sont fixés sans transparence, seuls ceux qui peuvent payer ont accès au service, l’égalité territoriale n’est plus assurée.
Le service public n’est pas destiné à faire du profit. Toute marge dégagée doit être réinvestie dans les services aux usagers.
Nous n’avons rien à gagner du recul du service public, juste moins de solidarité entre les citoyens, plus de profits pour une poignée d’actionnaires entraînant des désordres sociaux et financiers.
Loin de remplir l’objectif affiché d’amélioration du service et de baisse des coûts, nous assistons à des gâchis humains et à une multiplication des nuisances pour l’environnement.
Les graves attaques portent aujourd’hui contre :
• L’hôpital public, la protection sociale, la prise en charge de la problématique des personnes âgées…
• La garde des jeunes enfants
• La remise en cause de l’école publique (de la maternelle à l’université)
• La police (mise en place de sociétés de vigiles privées)
• L’enseignement et la recherche
• Les systèmes de retraite par répartition
Sans parler de la casse qui a déjà été mise en place à la SNCF, à la Poste, à France Telecom, aux services des routes (ex-Equipement).
Laisser faire la casse du service public, c’est accepter de passer d’une société de solidarité entre générations, entre couches sociales, entre salariés (publics, privés) à une société de charité.
Les risques de la vie doivent être pris en charge collectivement.
Défendre le service public, c’est défendre :
– son financement par l’impôt
– un service de qualité au bénéfice des usagers
– l’égalité d’accès pour tous les citoyens
– de meilleurs salaires et conditions de travail pour l’ensemble des agents.
ENSEMBLE, DISONS NON A LA DESTRUCTION
DE NOS SERVICE PUBLIC ET DES EMPLOIS
TOUS à la manifestation
Le Mardi 26 janvier 2016
à MONT de MARSAN
Grève et Manifestation
Rendez-vous à 10h00,
devant l’Hôpital LAYNE à MONT de MARSAN
Ou à BISCARROSSE
rendez vous à 11 heures
Place de la mairie
Ou à CAPBRETON
rendez vous à 9H30
Maison de retraite (EHPAD)
Bernard LESGOURGUES
Ou à MORCENX
rendez vous à 11 heures
Place de la Bourse
Ou à BAYONNE
rendez vous à 11H30
Place Ste Ursule